Les séries et le cinéma ont peu de place dans mon étang, pourtant, je passe des dizaines d'heures à en visionner. Aujourd'hui, je me dois de vous parler de mon engouement pour la série Sherlock qui va être présente ici pour quelques mois, entre deux nénuphars...
Une équipe pour gagner !
Quand j'aime un artiste, j'ai tendance à vouloir tout voir, lire, écouter. C'est ainsi qu'en suivant l'actualité de McGuingan, un réalisateur que j'adore depuis son premier film Acid House (assez trash et expérimental), j'ai découvert l'existence de la série Sherlock, produite par la BBC. Un gage de qualité supplémentaire. En plus, j'adore Martin Freeman (absolument génial dans H2G2). Et voilà, je suis tombée dedans...
L’œuvre de Conan Doyle avait déjà été dépoussiérée par les films de Guy Ritchie. Avec une réalisation très dynamique, leurs scénarios explorent les aspects sombres et amoraux des personnages. La version de la BBC intitulée simplement Sherlock reprend cette tendance en allant plus loin, puisqu'il s'agit d'une adaptation se déroulant de nos jours. Internet, smartphone sont les nouveaux outils d'investigation. Une approche résolument contemporaine et novatrice !Le pari est réussi puisqu’avec deux saisons et une troisième prévue, la série est un franc succès. La raison est d'une part son écriture, de grande qualité, et d'autre part le charisme indéniablement de Benedict Cumberbatch, totalement crédible dans le rôle du génial détective.
La complicité qui le lie à son fidèle side-kick, le Docteur Watson, donne lieu à des dialogues très croustillants. D'ailleurs, tous les personnages secondaires sont extrêmement soignés et interprétés par des acteurs qui rivalisent par la qualité et la subtilité de leur jeu. Cette série bénéficie d'un niveau de réalisme très fort tant elle intègre le Londres actuel et notre mode de vie.
Alors, pourquoi être accro ?
C'est simple, d'abord, pour des raisons objectives sur la qualité générale : la réalisation, les intrigues, la narration, le jeu des acteurs et même la musique... Sherlock est une série intelligente, très drôle – surtout quand on apprécie l'humour anglais – et aussi avec une profondeur psychologique très travaillée.
L'autre raison tient plus de la subtilité dans le récit et les personnages. En effet, Sherlock peut être regardé comme un divertissement de qualité ou comme un drame assez intellectuel lorsqu'on prend le temps de l'analyser. Folie et amoralité sont aux rendez-vous, se glissent partout. J'apprécie quand une œuvre ne tombe pas dans la facilité, quand le défi est audacieux.
Cela faisait longtemps qu'une série ne m'avait pas fait vibrer de la sorte. Et, pour prolonger le plaisir, je me suis même lancé dans l'écriture d'une fan-fiction, en laissant joyeusement en pause les autres projets. En attendant la saison 3 de Sherlock qui devrait être filmée en début d'année prochaine, je vous invite donc à retrouver la suite, totalement non-officielle et très personnelle, vendredi prochain, dans l'étang.
Pour finir, je vous conseille la lecture d'un excellent article sur la série qui explique en détail son intérêt : http://nicolinux.fr/2012/05/06/sherlock-bbc/
J'ai découvert un peu tard cette série, j'adore aussi. Les enquêtes sont toujours passionnantes et les personnages attachants. J'adore l'humour de Sherlock...même si parfois il est un peu trop brute dans ce qu'il dit^^ Les deux perso se complètent vraiment bien en tout cas. J'aimerais voir plus de séries tv anglaises à tv. C'est dommage que nous n'ayons droit la plupart du temps qu'à des séries américaines.
RépondreSupprimerHeureusement que certaines chaînes en diffuse un peu, France 4 ou Arte.
J'ai vu, très récemment, des extraits de cette séries dont j'ignorais l'existence (fait incroyable pour moi l'accroc aux séries :-))
RépondreSupprimerA la lecture de ton article, je crois que je vais me laisser tenter par quelques épisodes histoire de voir si j'accroche moi aussi...
Je t'en dirai des nouvelles!
Ageha : je n'ai pas la TV :) Si tu aimes les séries anglaises assez caustiques, je te conseille Blackbooks (sur un libraire misanthrope et alcoolique) et Jeeves and Wooster (un grand classique adapté des romans de PD Woodehouse sur un aristocrate et son valet de pied).
RépondreSupprimerLaet : Chaque épisode dure 90 min, et il y en a 6 en tout. On est donc sur un format de téléfilm. Tu vas voir c'est trèèèès prenant :)
Tu m'as sacrément donné envie de me plonger dans cette série, reste plus qu'à la dégoter... Merci pour l'info en tout cas !
RépondreSupprimerTu donnes sacrément envie de la découvrir! Contrairement à toi, je ne prends jamais le temps de regarder des films à la maison et j'ai plein de DVDs encore sous plastique.
RépondreSupprimerJe vais déjà commencer par Downtown Abbey, qui est posé sur mon bureau depuis 15 jours et après on verra!
Mathilda : Outre les moyens à la légalité douteuse sur le web, elle est dispo en DVD. Je me suis même offert les blueray anglais pour un prix raisonnable (les deux saisons pour 25 euros). Visuellement, la réa est tellement léchée (photo et cadrage) que la haute définition vaut vraiment le coup !
RépondreSupprimerMarie : j'ai adoré Downtown Abbey, même si je trouve la seconde saison un peu moins bonne au niveau du scénar. Le gros avantage de Sherlock est d'être court. Comme je l'explique dans mon commentaire précédent. Du coup, on peut regarder la série plusieurs fois de suite :P
RépondreSupprimerJe connaissais pas du tout! ça me donne envie...^^
RépondreSupprimerL'écriture des dialogues est incroyablement savoureuse. et ça fonctionne très souvent sur des non-dits encore plus savoureux (l'identité de la cliente d'Irene Adler, par exemple, tout à fait évidente, mais pourtant jamais rêvélée explicitement)
RépondreSupprimer@Aizen : Je vais te casser les pieds avec jusqu'à ce que tu craques :)
RépondreSupprimer@Niko : Oui *___* j'ai vraiment subtil. Et puis, cette série est un nid de psychopathe, donc je ne pouvais qu'adorer !
Le nombre d'épisodes est vraiment très frustrant, mais ils sont d'une telle qualité qu'on peut pas leur en vouloir de prendre leur temps :)
RépondreSupprimer