Percevoir l'impermanence, la contempler. Saisir la beauté là où d'autres ne voient que nostalgie, décrépitude et course inéluctable vers la mort.
Accepter que la vie est mouvement.
Tout passe.
Et tout revient.
Dans cette incertitude des choses s'offre pureté et spontanéité. Il suffit juste d'apprendre à regarder. Apprendre à écouter.
Les japonais ont un mot pour désigner cet état d'esprit : 物の哀れ mono no aware.
C'était le thème poétique qu'Anne nous a déniché cette semaine pour le projet photo japonisme. Et c'est avec un peu de retard que je vous fait partager une promenade printanière au domaine de Givray, un joli bois de la commune de Ligugé.
Japonisme, c'est aussi chez Viny !
Très jolies photos. Tu as bien réussi à coller au thème.
RépondreSupprimerJolies photos. Je suis une fervente contemplatrice. Tout ça, c'est l'esprit du wabi sabi. Mais parfois, j'aimerais que les japonais sachent faire autre chose aussi que de seulement contempler.
RépondreSupprimerMerci pour ce joli partage d'univers. J'aime bcp me promener chez toi
RépondreSupprimer@Coqueliflo : c'est réciproque, venir chez toi a des vertus calmantes !
RépondreSupprimer@Aizen : une réponse bien tardive à ton commentaire, on sait que depuis quelques mois, les Japonais sont passé à l'action :)