Sur le plateau normand, un bout de forêt en novembre.
De la vieillesse sous les pieds, de la mort accrochée au grillage, de l'or dans les lignes brisées. La bizarrerie de la vie, ni animale ni végétale, sur un tapis de pourri.
Les petits trésors qu'on ignore.
De l'air piquant. Les doigts glacés sur le déclencheur, la quête commence.
Craquement et pépiement. Si je tend l'oreille, au loin le murmure d'une conversation. Connivence d'une mère et son fils.
Accroupie dans les feuilles, puis à demi allongée, j'admire le champignon. Un bruit étranger. Mon cœur loupe un battement. La silhouette d'un promeneur hors du chemin. Ha, il cherche son chien.
Chacun sa quête.
Épousseter le pantalon, taper les semelles boueuses, réchauffer les mains rougies, souffler dans l'écharpe. Je suis maintenant à la traîne. Je courre un peu, pour les rattraper. A l'orée du bois, la lumière décroit.
Ils m'attendent.
Derrière moi, le bout de forêt.
Une portion congrue de mystère et d'humus au milieu des champs.
A bientôt...
Parfum de terre et de cuivre ...
RépondreSupprimerhummmm ... :-)
Tu sais que toi et Cécile êtes mes modèles en matière de constance pour les mises à jour de blog. Je tâche donc de faire court ! J'ai encore des progrès à faire :)
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