Timidité maladive ou patience infinie ?
Voilà la première fleur du lilas, après des années d'attente.
Si vous êtes curieux, je vous raconte son histoire ici.
Deux branches portent des inflorescences. La plus vaillante vise le ciel et commence à éclore. L'autre, plus rétive, ferme encore les yeux sous les assauts du soleil d'avril, hésitante à s'offrir.
La morphologie de la plante n'inspirera aucun élan au poétique. De guingois, mal taillé, l'arbuste n'a ni l'élégance de l'érable qui lui fait de l'ombre ni la rectitude touffue des althéas voisins. Mais il fleurit. Une récompense alors que j'avais perdu espoir.
En ce printemps borné par une attestation de sortie, par l'horizon bouché d'immeubles et la crainte soude de l'avenir, deux fleurs et un parfum, quel trésor ! Merci lilas.
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Il s'affichera un peu plus tard, après sa validation.
Marianne