1 juin 2010

Paris-Tôkyo, douce schizophrénie


Des mois, des années que je tergiverse avec mon clavier. Voilà. Alors que je planifie mon second voyage au Japon, pour une durée conséquence de 25 jours, je me décide enfin à me lancer sur la toile. Un blog de plus, histoire de face des ronds sur la surface agitée du réseau. Un pavé, un galet à ricochet, ou une pierre ponce qui flotte longtemps... Qui sait ?




J'aime la ville, les villes. Surtout quand elles sont grandes, anciennes, quand leur âme affleure à fleur de bitume et que leurs humeurs changent selon les quartiers. A vivre dans Paris, on s'habitue à la taille humaine d'une capitale que l'on peut arpenter en une journée. Ici, je suis chez moi, jamais perdue.

Mon premier voyage à Tôkyô, l'année dernière, a ravivé mon amour citadin, émoussé par plus d'une décennie de quotidien parisien. Marcher, le plan de la ville dans la poche, l'appareil photo à porter de main, le nez en l'air. Tokyo m'a séduite.
Bien sûr, j'avais lu des ouvrages, je connaissais théoriquement la société et la culture japonaise. Je savais que la ville serait propre, disciplinée, animée. Le choc était là; je suis tombée amoureuse.

Tokyo n'est pas une ville bruyante. Il suffit de s'éloigner des carrefours surpeuplés, prendre un chemin de traverse, et la ville devient village avec des longues rues bordées de maisons basses avec des jardinets. Les cimetières ouvert et les temples sont autant de respiration, autant d'invitation à la rêverie. Tokyo est chatoyante : des couleurs vives des écrans géants et des néons criards aux couleurs fascinantes des fleurs et des temples.





Tokyo est un paradoxe urbain, une entité complexe suspendue entre tradition et high-tech, entre ordre quasi-martial et joyeux chaos. Philippe Pons, journaliste vivant au Japon correspondant pour Le Monde, explique qu'il n'y a aucun pays industrialisé au monde si proche et si différent. Les lectures donnent des clefs de compréhension mais le choc culturel demeure intact.
Vivifiant.

Une source inépuisable d'émerveillement, de surprise et parfois de colère.

5 commentaires:

  1. enfin :) ! faut vraiment que je te refasse une vraie belle bannière cet été :)

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  2. Yeah :) Very good first article :) Ca donne envie d'y aller :)

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  3. Merci Agathe et Chib ! C'est étrange de le relire après si longtemps...

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Il s'affichera un peu plus tard, après sa validation.

Marianne