Plat au motif de feuille d'érable, Rosanjin, 1958 |
« La vaisselle est l'habit de la cuisine »
Rosajin est un artiste n'aime pas les clivages. Ses œuvres sont à la fois esthétiques, pratiques, dans la lignée d'une longue tradition mais aussi très accessibles.
Si vous êtes amateur des arts de la table, de la cérémonie du thé ou juste un amoureux de la Nature et curieux de la culture japonaise, je vous invite vivement à profiter de cette expo qui s'achève le 9 septembre.
Elle présence des pièces magnifiques de vaisselle
(grès, porcelaine...) très variées en techniques, aspects et tailles (de plats imposants au minuscule tasse à saké). Outre la grande beauté et la grande finesse des objets, la scénographie très vivante aide à approcher cet art de façon très concrète.
Car si ces tasses, ces bols sont sublimes, ils sont avant tout là pour être utilisées. Pour en profiter. La finesse des plats cuisinés pour la gastronomie japonaise (kaiseki) est indissociable de la beauté des arts de la table. La présentation des aliments se doit d'être accompagnée de plats aussi beau et unique. D'ailleurs, au Japon, il est de coutume d’utiliser de la vaisselle dépareillée là ou le service de table en occident montre tout son raffinement dans son uniformité.
(grès, porcelaine...) très variées en techniques, aspects et tailles (de plats imposants au minuscule tasse à saké). Outre la grande beauté et la grande finesse des objets, la scénographie très vivante aide à approcher cet art de façon très concrète.
Car si ces tasses, ces bols sont sublimes, ils sont avant tout là pour être utilisées. Pour en profiter. La finesse des plats cuisinés pour la gastronomie japonaise (kaiseki) est indissociable de la beauté des arts de la table. La présentation des aliments se doit d'être accompagnée de plats aussi beau et unique. D'ailleurs, au Japon, il est de coutume d’utiliser de la vaisselle dépareillée là ou le service de table en occident montre tout son raffinement dans son uniformité.
La scénographie permet d'admirer les pièces sous tout les angles |
Une exposition aérée et agréable |
Un concentré de Japon
Cette exposition dépasse donc largement le cadre des arts de la table pour proposer une véritable plongée dans la culture japonaise et son quotidien raffiné. Rosanjin était céramiste mais aussi peintre et calligraphe. La poterie est un art très physique, quasi charnel dans son contact direct avec les matériaux. Ses œuvres sont à la fois très raffinés et très puissante.
Son travail nous permet d'appréhender d'une manière simple et direct le concept complexe du wabi-sabi entre esthétique, spiritualité et art de vivre. Cette exposition est un moyen de connaître un peu mieux le Japon d'hier et d'aujourd'hui grâce à l'angle de sa gastronomie. Le seul défaut de la visite : elle donne envie de s'offrir un bon repas dans un restaurant raffiné !
Le site dédié à l'exposition très informatif :
Le site du Musée Guimet :
Cette exposition semble être un pur bonheur. La rencontre de l'art et de l'objet utilitaire est une chose merveilleuse. Boire et manger dans une tasse ou un bol dont le raffinement et l'équilibre ont été poussé et recherché jusqu'au bout et une démarche à laquelle je suis très sensible. j'aimerai être capable de vivre le wabi-sabi de manière plus profonde et plus poussé car cela doit réellement transformer notre quotidien.
RépondreSupprimerPetite habitude me venant tout droit du Japon et qui ne m'a jamais quitté c'est de manger dans une vaisselle déparaillée.... L'uniformité dans l'art de la table ne me convient pas du tout, et contrairement à ce que certain peuvent imaginer , dresser une table et acheter des assiettes, couvert, verres etc... qui proviennent de lieux, de familles et d'univers différents est loin d'être simple !
Bonne journée
J'ai hésité à y aller, mais j'avais peur que ce soit aussi hermétique que pour celle sur le thé. Je doute d'avoir le temps d'y aller avant qu'elle ne se termine...
RépondreSupprimer@Vanessa : Même si j'ai des services à la maison, j'adore le grès et l'émail car deux pièces sont toujours différentes :) C'est plus gaie, plus surprenant.
RépondreSupprimer@Marie : cette expo a de commun avec celle sur le thé la qualité de la scénographie. Cependant, là où j'attendais de cette dernière des explications, une approche pédagogique, celle ci est juste dans la contemplation. Je n'avais pas prévue de la voir. je suis allé au Musée Guimet avec deux amies pour voir l'expo sur les tissus (je poste mon article lundi). Une de mes amies bosser pour dans les librairie des musées et c'est la vendeuse, une de ses collèges, qui nous a chaudement recommandée l'expo sur Rosanjin, au sous-sol.
Même si on été assez claqué (ça faisait au moins deux plombes qu'on était là) on a quand même craqué ! Malgré la fatigue, nous avons toutes les trois adorée. Donc franchement, si tu as un créneaux, fonce ! Le travail de Rosanjin est d'une grande simplicité, très accessible :) Cela m'a enthousiasmé !