7 juillet 2011

Tanabata, l'envol de souhaits vers la voie lactée...

Aujourd'hui, c'est le 7 juillet. Le septième jour du septième mois, et au Japon, la fête de Tanabata cèlèbre les étoiles. Aujourd'hui, je me remémore avec nostalgie et espoir le Tanabata de l'an passée...

Des guirlandes de voeux, de la fumée pour parler aux Dieux


J'avais passée ma matinée à me reposer, épuisée de me pérégrinations des deux semaines précédentes. Et puis, direction Ikebukuro où mon amie Maï Lan travaillait. Nous avions rendez-vous au Centre de promotion de l'artisanat traditionnel pendant sa pause. Ce jour là, une activité de peinture à l'huile sur assiette était proposée.

Je ne suis pas plus doué avec des pinceaux qu'avec un crayon, pourtant, j'ai passé un moment reposant et agréable, concentrée sur mes couleurs alors que Maï Lan papotait avec le maître.  Une fois mon nénuphar achevé avec peine, la miss - qui a peint avec grâce un sublime bambou doré - est repartie bosser.

Le temps était pluvieux et tristoune; j'ai zoné dans Ikebukuro écumant les boutiques discounts de mangas et de figurines. Un passage par le K-books pour acheter des bricoles à ramener aux potes.

Le Daijingu, à la nuit tombée

  
Je prend le métro jusqu'à Iidabashi. Je n'ai pas envie de marcher avec ce temps incertain.
La nuit pointe son nez.
Le ciel voilée masque la réunion des amants des étoiles. Peu à peu, les rues se remplissent de salary-men et d'office ladies. Je me dirige tranquillement vers le sanctuaire Daijingu. Même pas besoin de sortir mon atlas, j'ai déjà fait ce chemin plusieurs fois. Ce bitume m'est familier, j'aime ce sanctuaire. Je m'y sens bien.

Les ténèbres humides chassent définitivement le gris de la journée. Quand je passe sous le torii, je remarque la foule, l'éclairage inhabituel, les petits stands de ventes où se pressent une foule active sous le regards bienveillants des miko.

Jolie miko au sourire sibyllin
Billets et pièces changent de main. J'achète deux amulettes pour un mariage heureux. Et bien sur, le petit bout de papier coloré qui sera accroché aux branches de bambous. Après, elles seront brûlées en un brasier chaleureux.

J'écris mon souhait.

J'adresse aussi une prière aux kami de ces lieux qui doivent avoir mal aux oreilles avec tout ces fidèles venus quémander leur attention.
Je suis la seule occidentale au milieu de lycéens et d'employés venus ici après une journée studieuse.


Je rentre à la maison, l'esprit léger, un souhait dans mon cœur.
Ah, il ne faut pas que j'oublie de passer à Fuji-ya pour acheter du riz pour mon bento de demain...

Un an. C'était il y a tout juste un an. Par la fenêtre de ma grotte, je contemple le bout de ciel carré d'une autre capitale.
Le Japon me manque.

Merci à Maï Lan pour la photo :)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci beaucoup d'avoir laisser un commentaire ici !

Il s'affichera un peu plus tard, après sa validation.

Marianne