Je n'ai pas vraiment les mots aujourd'hui. Alors j'ai repris un texte que j'avais écris sur mon tumbr (http://awishuponapond.tumblr.com) en anglais. Je vous reparlerai probablement de ce triste anniversaire dans quelques jours.
"Memories of Tôkyô.
I often dream about the city. Walking along the small road in the Shitamatchi. Watching the skyscrapers kiss the sky.
And then, i’m remembering the 3 11 11. I’m remembering Fukushima. The refugees.
And my anger about the lies of the Japanese government takes over.
My memories are tainted blue by the tears and the sickness. Protection of the children should always be our priorities.
I’m wishing for a country that only exist in my memories. I cherish those images and those feelings. And i’m still hoping for the wake-up call. Hoping that one day, human life will be more important than money, power, honour, reputation, ego…"
Le mensonge est la pire des choses dans cette histoire, celle du gouvernement mais celle de Tepco surtout qui achète tous les médias en menaçant de retirer la publicité... Quelle honte !
RépondreSupprimerJe viens de terminer le livre d'Antonio Pagnotta, que tu as peut-être lu, intitulé Le dernier homme de Fukushima, Naoto Matsumura resté seul dans la ville de Tomioka, était présent dimanche à la manifestation antinucléaire en Alsace.
Coup de chapeau à ce monsieur condamné pour être attaché à sa vie, à sa terre et à ses ancêtres.
Hélas, ma santé ne m'a pas permis d'assister aux conférences qui ont eu lieux sur Paris. Ce qui se passe est juste à vomir. Ton commentaire me fait vraiment plaisir car sur ce sujet, il n'y a rien de pire que le silence.
SupprimerLes mots me manquent mais je suis très émue par ce court texte tout en retenue.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression d'avoir été tellement indignée, tellement en colère... pour rien, ou pas grand chose. Il y a peu je suis tombé sur un message de Cléa qui a fait plusieurs livre de cuisine japonaise et bio expliquant sur sa page fb qu'il n'y avait aucun risque à consommer du matcha en provenance du Japon. La rage est montée d'un coup. Et puis, au final, je n'ai rien dis, trop lasse d'expliquer à ceux qui ne veulent pas entendre, pas comprendre, pas réfléchir.
SupprimerAlors, je fais attention sur mon mini-coin de planète, dans mon étang. Merci beaucoup de témoigner ici de ta solidarité.