Jamais je n'ai vu les érables rouge du
Japon pleurer leur couleur carmine et teinter de leur feu les sols
nus de novembre.
Jamais je n'ai vu la brume napper les
étangs sacrés et les lacs, coulée des montagne où dorment les
kami, puis s'engouffrer dans les sombres vallées.
Jamais je n'ai écouté les histoires
silencieux que se racontent marrons et glands dans les sous-bois.
Jamais je n'ai écouté la plainte des sugi sempervirents. On admire pour leur majesté en toute saison mais
en automne, les érables attirent les foules. Combien de promeneurs
s'arrêtent en chemin, séduits par la forme gracieuse de leur
feuille et le rouge violent de leur robe ?
A l'automne, au Japon, l'érable est un roi temporaire qui cède facilement son règne quand l'hiver prends ses quartiers. Il sait avec la certitude infaillible des arbres, que l'année prochaine, encore une fois, il sera couronné de rubis.
Jamais au Japon je n'ai vu les érables
briller dans la lueur timide de novembre.
Ici aussi, les érables du Japon se
laissent admirer.
Alors, en attendant le jour où les
momiji incandescents brûleront ma rétine, je contemple ceux d'ici...
Ces photos ont été prise dans le merveilleux jardin de Fanny.
Ces photos ont été prise dans le merveilleux jardin de Fanny.
jolie série de photos j'aime beaucoup
RépondreSupprimerWaw =P
RépondreSupprimerTrès joli texte, et ces photos... toujours aussi belles ! j'aime beaucoup, beaucoup, merci Marianne !