Au Japon, les émotions, le souffle du vent, même les couleurs et les instants fugaces ont un son. Une petite chanson exprimée avec une onomatopée. Souvent, une syllabe répétée deux fois. Si le bruit des talons sur le bitume, une porte qui claque, un chien qui aboie se traduit facilement en français, il nous est moins évident de concevoir que même des phénomènes silencieux ou des concept s'expriment aussi avec des onomatopée.
Les onomatopées japonaises partagent la musique de l'invisible. Elles la diffusent aux oreilles étrangères surprises, curieuses. Au pays des mots-images, il existe aussi des sons pour tout et n'importe quoi. Une poésie du quotidien qui illustre notamment les pages des mangas.
Pour le second thème de Japonisme, Anne a choisit parmi les centaines d'onomatopées dansantes dans son bocal, la douceur vaporeuse du ふわふわ fuwa fuwa.
Fuwa fuwa est le bruit du coton. Le bruit imperceptible de la graine de pissenlit qui s'enfuit vers d'autres cieux. Le bruit étouffé des nuages qui font la course très haut et jouent à saute-mouton dans l'indifférence générale.
Le projet Japonisme est aussi chez Viny !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci beaucoup d'avoir laisser un commentaire ici !
Il s'affichera un peu plus tard, après sa validation.
Marianne