Cette semaine, le thème du projet photo Japonisme, est une promesse d'abandon de notre vie matérialiste et douillette :
さすらい, sasurai est un mot littéraire qui exprime les notions d'errance, vagabondage, nomade.
Laisser dernière soi ses attaches, et partir.
Sac à dos ou balluchon, seul allié pour parcourir le monde, découvrir des horizons.
Voir du pays.
Voir des pays.
Enfant, quand la situation à la maison était tendu, quand mes parents me grondait, j'allais dans ma chambre pour préparer un mon balluchon.
Adulte, je sais que je ne ferai jamais le tour du monde à pied, chargée simplement d'un sac de voyage ; j'aime trop mon confort et ma santé ne me le permet pas.
Mais je suis du genre à voyager léger.
Surtout, on peut vagabonder sur terre, dans notre réalité, ou vagabonder ailleurs, la tête dans les étoiles. Sans cesse, découvrir, de nouveaux mots, de nouvelles images, de nouvelles couleurs, de nouvelles saveurs. Des musiques inconnues pour des paysages impossibles.
Nomade des romans et des arts.
Une âme nomade ne se dompte jamais, elle s'apprivoise parfois.
Un oiseau posée sur une branche, prêt à s'envoler au moins souffle du vent.
Au moins geste brusque.
Si j'ai un foyer, des attaches solides en amitiés, en idéaux et convictions, dans ma tête, tout n'est que liberté. Une imagination sans limite, sans tabou, exploratrice de tout les territoires, étranges, dangereux. Rien n'arrête les ailes d'un nomade des autres mondes.
Il suffit juste d'un sac à dos, d'un balluchon, d'une coquille.
Un réceptacle pour le stricte minimum vital...
La liberté.
Merci pour toute la poésie de cette ode à la liberté de nos pensées et à l'ivresse de vivre toutes ailes déployées.
RépondreSupprimerc'est très beau et poétique...
RépondreSupprimerJolies photos de coquilles...dis donc, tous ces mots poignants me donnent envie de m'en aller je ne sais où avec mon balluchon moi aussi. ^^
RépondreSupprimerEt si déjà on se faisait une soirée balluchon ensemble? Ce serait un super début, non? I'm free!
Merci pour vos gentils commentaires :)
RépondreSupprimer@Aizen : c'est quand tu veux ma belle ! Je suis de retour sur Paris :)