5 octobre 2012

Paris, envolée de street-art au hasard des rues

Deux inconnus

Des liens, sur nos murs, dans le cieux.
Des liens et des lieux.
Des liens de compréhension surprenants dans leur apparition fortuite, au détour d'une rue, sur le décrochement d'un bâtiment, à la périphérie d'un square planqué entre deux immeubles. Des signes, des indices qui renvoient à une amitié plus habituée aux son qu'aux images. Même si, c'est par ces dernières qu'on se retrouve vraiment.


Un nid à ma fenêtre

Marcher dans la ville, les yeux accrochés aux façades, l'appareil photo à la main. De la musique inonde mes oreilles. Un morceaux de nuage gris accroché, menaçant, au faîte d'une toiture de zinc. Le trottoir est encore mouillé de la dernière averse. Quelques feuilles de marronniers brunes et rabougries agonisent dans le caniveau. La lumière joyeuse enterre l'été sans un regret.
Un fraîcheur agréable. Revigorante.


Saisir l'instant

Et puis, je vois les oiseaux.
Prédateurs, messagers ou étrange animal au bec menaçant. Des intrus dans cette ville. Je pense aux corbeaux de Tôkyô qui déploient milles ruses pour se gaver des détritus des hommes. Je pense aux buses, aux éperviers qui raflent le lapin dans les champs.
À la jute et au bois.
Aux pigments et au papier.

Dans le ciel une traînée d'avion. Distraitement, je me demande vers où elle va.


Action

4 commentaires:

  1. Merci pour ces brèves qui nous incite à la vigilance esthétique... rien de mieux pour rêver dans la ville

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  2. Merci pour vos commentaires :)

    Je photographie peu de street-art en général - d'autres font ça largement mieux que moi et de façon plus exhaustive - mais là, c'était spécial.

    Comme si une main m'avait guidé et j'ai senti ce fil invisible qui me lie à une personne proche vibrer très fort.

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Il s'affichera un peu plus tard, après sa validation.

Marianne